LES VENDANGEURS
Ils arrivent en 4 L
Des alentours de l’Esterel
Ou bien à pied
Par les sentiers,
Même en stop de Paris,
Par plein camion d’Italie.
Dans les vignes ils s’égaillent
Toute la journée ils travaillent.
Jusqu’au coucher du soleil
Ils coupent les grappes vermeilles,
Qu’ils déposent dans des paniers,
Qui iront remplir les hottes d’osier,
Que d’habiles porteurs vident
D’un coup d’épaule dans les carrioles humides.
Dans le soir qui descend,
Fusent des rires d’adolescents.
Enfin c’est la trêve,
Les jeunes filles rêvent,
Les garçons ont bon espoir.
Fillette prend garde à toi ce soir...